Le président du Mexique testé positif à la Covid-19

Le président du Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador, a annoncé dimanche sur son compte Twitter qu'il est positif à la Covid-19. Le chef de l'État, dont l'image est controversée dans son pays pour la gestion de la pandémie, et qui par exemple a refusé de porter le masque, a déclaré qu'il avait des "symptômes légers".

"Comme toujours, je suis optimiste. Nous allons tous nous en sortir", a-t-il écrit dans l'un des deux messages sur le réseau social.

Il a également déclaré qu'il continuerait à respecter son emploi du temps depuis sa résidence au Palais national de Mexico. Pendant sa convalescence, la secrétaire d'État à l'intérieur, Olga Sánchez Cordero, assistera aux conférences de presse du matin.

Jose Luis Alomia, directeur général de l'épidémiologie du ministère de la santé, a déclaré que le président "est stable".

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L'UE appelle au dialogue au Venezuela et considère Guaidó comme un "interlocuteur privilégié"

L'Union européenne (UE) a réitéré lundi que la "seule issue" à la crise au Venezuela est la reprise des négociations politiques et l'établissement d'un processus de transition menant à des "élections crédibles", désignant l'opposant Juan Guaidó comme "interlocuteur privilégié" pour ce processus.

En outre, le bloc a exigé que le gouvernement vénézuélien garantisse la "liberté et la sécurité" des leaders de l'opposition, et a menacé d'envisager de nouvelles sanctions économiques.

Les ministres des affaires étrangères des 27 pays de l'UE ont évité de se prononcer sur le statut de Guaidó, proclamé président en exercice il y a deux ans par une Assemblée nationale dominée par l'opposition qui a techniquement mis fin à son mandat. Cependant, ils ont assuré que lui, ainsi que le reste des députés de l'Assemblée nationale sortante, sont "des acteurs importants et des interlocuteurs privilégiés".

Dans un document résumant les conclusions des discussions de lundi à Bruxelles, l'UE a exhorté l'opposition à adopter une "position commune pour un processus inclusif de dialogue et de négociation".
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La Covid ravage l'Amazonie brésilienne sans que le gouvernement de Bolsonaro n'adopte de politiques fortes

Le Brésil est le troisième pays au monde pour le nombre de personnes infectées et de décès et les politiques de l'État national sous le commandement de Jair Bolsonaro ne freinent toujours pas réellement la pandémie, qui frappe surtout les populations les plus pauvres de ce vaste pays.

La région la plus affectée est l'Amazonie brésilienne, dont la capitale, Manaus, connaît des jours de chaos avec des hôpitaux surpeuplés, un manque d'oxygène pour les malades qui meurent sans pouvoir respirer, et des patients hospitalisés qui s'échappent pour mourir chez eux.

À Manaus, la capitale de l'État d'Amazonas, un couvre-feu est en vigueur, décrété par le gouverneur, Wilson Lima, face à une deuxième vague de la pandémie qui ne dispose même pas d'un décompte effectif et officiel du nombre de personnes infectées et décédées.

Les hôpitaux saturés, les cimetières débordants et le manque d'oxygène pour les patients les plus graves de Covid-19 sont un aperçu de la deuxième vague de la pandémie qui frappe l'Amazonie brésilienne.

Le manque de capacité des centres médicaux de Manaus a conduit les autorités à envoyer des centaines de patients dans d'autres villes.

Face à cette situation, le gouverneur Wilson Lima a décrété une série de mesures drastiques, dont un couvre-feu de onze heures par jour, qui entre en vigueur de 19 heures à 6 heures du matin. Il a également restreint le transport public de passagers à la fois par voie terrestre et fluviale.
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Présentation : Eric Domergue
Production : Silvana Avellaneda
Web : Julián Cortéz