Les quelque cinq mille passagers qui sont arrivés lundi 1 novembre à l'aéroport international d'Ezeiza ont de nouveau été autorisés à entrer au pays sous un régime similaire à celui qui prévalait avant la pandémie, car les restrictions ont été levées et donc ils n'ont plus à passer le test antigénique requis jusqu'à la veille. Dorénavant, les touristes étrangers ayant un calendrier de vaccination complet peuvent entrer dans le pays par toutes ses frontières.

Le contrôle antigénique est en vigueur pour les passagers qui n'arrivent pas avec le calendrier de vaccination complet, tandis que le personnel du ministère des Transports est également chargé des contrôles avant la sortie de l'aéroport pour vérifier les données fournies dans la déclaration sur l'honneur et la validité du certificat de vaccination.

La ministre de la Santé, Carla Vizzoti, a déclaré que le mois d'octobre en Argentine est celui "où l'on enregistre le moins de cas de l'année" et a souligné qu'il y a "une moyenne de moins de 780 cas par jour, ce qui est très faible par rapport aux presque 27 000 par jour en mai".

Elle a également déclaré qu'il y avait eu "20 semaines de baisse (des cas) et que les deux dernières semaines, il y a eu une petite fluctuation dans les grands conglomérats, généralement au détriment de la circulation du variant Delta", dont "la proportion augmente par rapport aux autres dans le nombre de cas, surtout chez les personnes sans antécédents de voyage et sans relation avec quelqu'un qui a voyagé".

À cet égard, elle a indiqué que 61 % du nombre total de cas dans le pays sont encore du variant Delta, et que parmi eux, 80 % sont concentrés dans la zone métropolitaine de la ville et de la province de Buenos Aires.