Alberto Fernández a dirigé samedi 2 avril la cérémonie centrale marquant le 40e anniversaire du début de la guerre des Malouines.

Au musée des Malouines, dans la ville de Buenos Aires, le président a affirmé que les îles "ont été, sont et seront argentines".

Dans ce contexte, il a exhorté le gouvernement britannique à se conformer à la résolution 2065 des Nations unies, qui reconnaît le différend territorial et exhorte les parties à négocier une solution diplomatique.

Il a également mis en cause Londres pour ce qu'il a décrit comme sa "présence militaire injustifiée" dans l'archipel de l'Atlantique Sud.

Le discours du président a marqué la fin d'une cérémonie d'une heure au cours de laquelle des anciens combattants de la guerre de 1982 ont été décorés, ainsi que des familles des victimes.

Dans ce contexte, le président a demandé aux Argentins de reconnaître le "courage inégalé" des soldats qui ont combattu aux Malouines.

Il a également salué la bravoure avec laquelle ils ont défendu la souveraineté nationale dans une guerre qui, a-t-il dit, a été une décision prise par la junte militaire dans le dos d'un peuple qu'elle cherchait à manipuler et à confondre.

Le Président a alors souligné que les combattants argentins "même dans la défaite, ont fait preuve d'un courage extraordinaire".

"Que les vétérans des Malouines ne tombent plus jamais dans l'oubli et le silence d'aucun gouvernement", a déclaré le chef de l'État.

La cérémonie dans la capitale argentine s'est déroulée en présence de trois anciens présidents sud-américains : José "Pepe" Mujica (Uruguay), Evo Morales (Bolivie) et Fernando Lugo (Paraguay).

En les mentionnant, la présidente Fernández a remercié les nations latino-américaines pour leur soutien à la revendication de souveraineté de l'Argentine sur les îles Malouines, usurpées par le Royaume-Uni depuis 1833.