Le président élu, Javier Milei, a déclaré qu' « à partir d'aujourd'hui, la reconstruction de l'Argentine commence ».
Dans son premier discours après sa victoire électorale, le candidat d'extrême droite a déclaré que les changements dont le pays a besoin « sont drastiques » et qu' « il n'y a pas de place pour le gradualisme ».
Il a également déclaré que « l'État appauvrissant et omniprésent prendra fin ».
L'économiste ultra libéral a aussi assuré que tous ceux qui veulent rejoindre son administration sont « les bienvenus ».
Son gouvernement, a déclaré Milei, sera basé sur « les idées de liberté » qui ont fait de l'Argentine une puissance mondiale au XIXe siècle.
À ceux qui résistent au changement, le président élu a lancé un avertissement : « tout dans le cadre de la loi, rien en dehors de la loi ».
Il a également exprimé sa gratitude à l'ancien président Mauricio Macri et à l'ancienne ministre de la sécurité Patricia Bullrich pour l'avoir soutenu lors du scrutin et avoir collaboré à la supervision des votes.
Il a également exhorté le gouvernement d'Alberto Fernández à garantir les conditions d'une transition ordonnée jusqu'au 10 décembre.
Milei a gagné avec près de 56% des voix, tandis que Sergio Massa a obtenu 44%.
Ce dernier a reconnu sa défaite et appelé Milei pour le féliciter et remercié les 11 millions d'électeurs qui ont choisi le parti Unión por la Patria.
Il a ajouté que « la chose la plus importante que nous devons laisser aux Argentins est le message de coexistence, de dialogue et de respect de la paix ».
Massa a également garanti la responsabilité du gouvernement dans la mise en œuvre de la transition vers le 10 décembre, date de la passation