RAE L'ARGENTINE VERS LE MONDE

Covid, la pandémie qui a changé l'histoire de l'humanité

En raison des températures élevées dans le pays, on signale l'apparition de cas de "coronadengue"

Ces dernières heures, des cas de "coronadengue" ont été détectés dans la province de Salta, dans le nord de l'Argentine, à 1 600 kilomètres de la ville de Buenos Aires. Cela signifie la coexistence chez un même patient de COVID-19 et de la dengue.

Cela a été confirmé par la responsable du programme de surveillance épidémiologique de la province de Salta, Maria Valdez, le médecin traitant des infections associées aux soins de santé, Paula Herrera, et la responsable de l'immunisation de Salta, Adriana Jure, qui ont indiqué qu'il y a sept personnes infectées par la dengue et le coronavirus.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a environ 390 millions de cas de dengue dans le monde chaque année.

En Argentine, c’est une maladie qui, en 2020, est réapparue avec beaucoup plus de force. Selon le Bulletin épidémiologique de la province de Buenos Aires, de la semaine 31 de 2019 à la semaine 25 de 2020, 56 492 cas ont été enregistrés, alors qu'en 2016 (le plus grand nombre de cas enregistrés jusqu'alors en Argentine), 41 749 cas pour la même période. Selon les spécialistes, une résurgence se produit environ tous les 5 ans.

La dengue est une maladie qui s'est également installée dans les régions argentines éloignées des tropiques. L'été dernier, des cas autochtones de dengue ont été détectés dans la ville de Buenos Aires.

La dengue est une maladie virale transmise par la piqûre du moustique Aedes aegypti. Lorsque le moustique se nourrit du sang d'une personne atteinte de dengue et qu'il pique ensuite d'autres personnes, il leur transmet la maladie. La transmission ne se fait que par la piqûre de moustiques infectés, jamais de personne à personne, ni par des objets ou le lait maternel.

 

 

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Les responsables argentins mettent en garde contre un "haut palier" dans les cas de covid

Le gouvernement argentin a indiqué que l'augmentation des cas de coronavirus qui survient depuis la mi-décembre a "ralenti au cours de la dernière semaine", mais que le pays traverse toujours "un haut palier" et les autorités demandent instamment "de maintenir les soins".

Lors du rapport publié lundi par le ministère de la Santé sur la situation épidémiologique, la secrétaire de l'Accès à la santé, Carla Vizzotti, a déclaré qu'il y avait "une augmentation des cas depuis la mi-décembre, surtout dans la ville de Buenos Aires et la zone métropolitaine", et bien que "la semaine dernière ait ralenti le nombre de cas, nous sommes toujours dans un haut palier et nous devons baisser la quantité en suivant les recommandations de soins".

Parallèlement, Analía Rearte, Directrice nationale de l'épidémiologie du ministère de la santé, a déclaré qu'au début de la pandémie, "le nombre le plus élevé de cas de Covid-19 concerne les moins de 60 ans, tandis que la mortalité la plus élevée se produit chez les plus de 60 ans. Cela montre "une transmission soutenue" par "des jeunes, avec peu de symptômes".
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L'Argentine reporte son vol vers la Russie pour transporter le vaccin Spoutnik V

Un nouveau vol d'Aerolineas Argentinas, prévu pour le 25 janvier en Russie afin de transférer en Argentine un nouveau lot de vaccin Spoutnik V contre la COVID-19 a été reporté, a déclaré à l'agence russe Spoutnik une source de cette entreprise d'État.

La raison pour laquelle le voyage est reporté est que Moscou n'a pas encore confirmé à l'Argentine l'arrivée des vaccins à l'aéroport et que la logistique sur le terrain doit être coordonnée, a déclaré la source.

Le voyage, qui durera entre 15 et 17 heures, sera pris en charge par 10 membres d'équipage, dont des pilotes et des copilotes, des techniciens et du personnel de fret.

Ce sera le troisième voyage qu'Aerolíneas Argentinas effectuera à Moscou, après celui du 24 décembre dernier pour apporter les 300 000 premières doses du vaccins Spoutnik V ; et celui effectué le 16 janvier pour transporter les 300 000 unités de la deuxième dose.

Jusqu'à présent, la vaccination de 300 000 doses de la première et de la deuxième application respectivement, a été inoculée parmi les professionnels médicaux de "première ligne" en contact avec les patients dans tout le pays. Il a également été ouvert aux personnes de plus de 60 ans, en tant que groupe à risque. Ainsi, au cours de ce week-end ont reçu leur première dose le président Alberto Fernandez, et la vice-présidente, Cristina Kirchner.
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Présentation : Eric Domergue
Production : Silvana Avellaneda
Web : Julián Cortez