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'Argentine est en état d'alerte en raison de l'arrivée du variant Delta dans le pays, alors que parallèlement la campagne de vaccination s’active dans les différents districts du pays pour enrayer le virus.
Dans ce contexte, l'Institut de recherche clinique de Mar del Plata (IIC) lance des études pour prévenir au moins les cas les plus compliqués et les plus graves de la maladie.
Le docteur Ignacio Mackinnon, du groupe de travail de l'Institut de recherche clinique, a indiqué que l'objectif principal de cet essai est de "développer un comprimé avec un médicament antiviral capable de simplifier et d'accélérer les traitements pour minimiser les effets graves de la maladie de contacts proches d'un cas positif".
Selon les données publiées par l'Université d'Oxford, la protéine étudiée en Argentine « neutralise tous les variants du SRAS-CoV-2 préoccupants, tels que le variant Delta, avec une puissance comparable ou supérieure à celle des autres anticorps en cours de développement ».
Plus de 55 % de la population de l'Argentine a déjà reçu au moins une dose du vaccin contre le coronavirus et, dans le cas des jeunes de plus de 18 ans, la couverture a atteint 75 % dans le cadre du plan stratégique de vaccination du gouvernement national.
Le président Alberto Fernández s'est félicité des pourcentages atteints et a lié la vaccination à la croissance de la production et de l'économie du pays.
« Derrière la vaccination se trouve cette porte de sortie qui nous permettra de redécouvrir la vie que nous voulons », a dit Fernández, et il a donné des exemples quotidiens des possibilités que permet la vaccination complète, comme « mettre de côté le masque, partager les liens d’affection, embrasser les personnes aimées, aller voir le football ou écouter de la musique ».
